Cancers du sein et gynécologiques - Tivoli Oncologie
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Cancers du sein et gynécologiques

Le premier traitement repose le plus souvent sur la chirurgie.

 

➔ La chirurgie :

 

consiste à retirer la lésion avec une marge de sécurité et le premier relais ganglionnaire axillaire (ou ganglion sentinelle).
Dans quelques cas, il peut être proposé une mastectomie d’emblée, votre chirurgien vous en expliquera les raisons.
L’ensemble des prélèvements sont analysés et les traitements complémentaires sont décidés en fonction de différents paramètres : taille tumorale, atteinte ganglionnaire, présence de récepteurs hormonaux (œstrogène et progestérone), expression de l’HER2, index de prolifération ou Ki67, Grade…
Un deuxième temps opératoire peut être nécessaire en fonction des résultats de cette analyse (atteinte ganglionnaire ou marge de sécurité insuffisante)

 

➔La chimiothérapie :

 

est parfois indiquée, le plus souvent en post-opératoire, en fonctions des résultats biologiques sus cités.
Elle est parfois proposée avant l’opération pour faire réduire la lésion.
Elle se fera généralement par perfusion dont le nombre et le rythme dépendent également de multiples critères biologiques.

 

➔ La radiothérapie :

 

est toujours indiquée après une chirurgie conservatrice du sein.
Après mastectomie, elle est également parfois indiquée.
Elle a pour but de diminuer le risque de récidive dans le sein opéré.
Il s’agit de séances quotidiennes, généralement sur 6 semaines environ, des protocoles plus courts peuvent parfois être proposés.

 

➔ L’hormonothérapie :

 

est un traitement par comprimé, indiqué après chirurgie pour les tumeurs ayant des récepteurs hormonaux.
Il en existe différentes sortes. La durée du traitement peut varier de 5 à 10ans.

 

Ces traitements sont associés de manière plus ou moins complète selon les caractéristiques de chaque patiente.

 

Dans les stades plus avancés, la prise en charge repose sur les traitements généraux adaptés aux résultats histologiques de la biopsie et à l’état général de chaque patiente, chimiothérapie orale ou intraveineuse, hormonothérapie, thérapies ciblées.
Le traitement aura été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

 

Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.

➔ L’ovaire :

Le traitement du cancer de l’ovaire est un traitement multimodal.
Le premier temps est généralement une chirurgie, consistant à retirer les ovaires, l’utérus, l’épiploon, les ganglions pelviens et lombo-aortiques.
Il est généralement suivi d’une chimiothérapie complémentaire associant du Carboplatine et du Taxol plus ou moins associés à de l’Avastin en fonction du stade.
 Le nombre de cures de chimiothérapie varie entre 6 et 8.

Lorsque l’Avastin est indiqué, il est administré pendant une durée de 15 mois.
Si la chirurgie initiale n’a pu être complète, elle sera de nouveau proposée après 3 cycles de chimiothérapie ou à la fin en fonction de la réponse de la maladie au traitement.
En fonction du type de cancer de l’ovaire, il pourra vous être proposé une consultation d’oncogénétique, à la recherche d’une prédisposition familiale mais également dans le but d’adapter potentiellement le traitement.

 

Le traitement aura été discuté en réunion pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

 

Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.

 

➔Le col de l’utérus :

Le traitement du cancer du col de l’utérus est également une prise en charge multidisciplinaire, multimodale.
Le stade initial de la maladie sera déterminé par l’examen clinique, une IRM pelvienne, parfois un Tep Scan.
En fonction de ce stade, le traitement pourra comporter une chirurgie, une curiethérapie pré ou post-opératoire, une
radio-chimiothérapie concomitante pré-opératoire ou exclusive combinée ou pas à de la curiethérapie.
Ces traitements sont associés de manière plus ou moins complète selon les caractéristiques de chaque patiente.
Dans les stades plus avancés, la prise en charge repose sur les traitements généraux adaptés aux résultats histologiques de la biopsie et à l’état général de chaque patiente, chimiothérapie, thérapies ciblées.

 

Le traitement aura été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

 

Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes

 

➔ Le corps de l’utérus ou endomètre :

Le premier temps de la prise en charge, après bilan d’extension et biopsies initiales, sera généralement une chirurgie.
En fonction des résultats de celle-ci, du type histologique de la maladie et de son extension, pourront être proposées : soit une simple surveillance, soit une curiethérapie vaginale (4 séances hebdomadaires), soit une radiothérapie suivie d’une séance de curiethérapie vaginale.
Dans certains types de cancer de l’endomètre peut être proposée avant la radiothérapie, une chimiothérapie adjuvante associant du Carboplatine et du Taxol.
Dans les stades plus avancés, la prise en charge repose sur les traitements généraux adaptés aux résultats histologiques de la biopsie et à l’état général de chaque patiente, chimiothérapie, hormonothérapie.

 

Le traitement aura été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) et vous sera expliqué en détail lors de la consultation médicale.

 

Il pourra parfois vous être proposé de participer à un essai thérapeutique, celui-ci ayant pour but d’accéder à de nouvelles thérapeutiques innovantes.